Comprendre les médiations entre productions variables et utilisations évolutives de l'électricité. Présentation du projet de recherche en sciences humaines et sociales 2023-2028 en 5 axes : - Nouveaux arrangements organisationnels entre production et consommation et leur mode de valorisation des ressources - Influence des modes d’émergence et de fonctionnement des communautés énergétiques sur le juste partage des coûts et bénéfices - Influence des intermédiaires sur la perception de la variabilité des ENR et les pratiques des consommateurs - Conception des politiques publiques et de la régulation relative à la flexibilité : nouvelles formes de services (fournisseurs, agrégateurs, communautés) et intégration dans les mécanismes de marchés, comparaison internationale - Traduction légale de la flexibilité et questions de justice énergétique : comparaison européenne, analyse contractuelle multi-échelles, innovations en droits spécifiques pour les acteurs concernés
Publications
Cette rubrique vise à mieux faire connaître les travaux des enseignantes-chercheures et enseignants-chercheurs de Sciences Po Grenoble - UGA auprès des étudiantes, des étudiants et du grand public. Des billets y sont postés régulièrement sur les thématiques et les domaines de recherche phares de l’établissement.
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Article dans une revue
- Anne-Sophie Béliard
- , Sidonie Naulin
- , Victor Potier
- , Sylvain Brunier
Date de la publication : 17/07/2024
Poster de conférence
- Gilles Debizet
- , Clément Gasull
- , Nathalie Rodet-Kroichvili
- , Amélie Artis
- , Pierre Chiron
- , Sébastien Dassé
- , Lise Desvallées
- , Adriana Diaconu
- , Louis Fontenelle (de)
- , Lydie Laigle
- , Blanche Lormeteau
- , Margot Pellegrino
- , Thomas Reverdy
Date de la publication : 09/07/2024
Communication dans un congrès
- Mohammed Kharbouche
- , Amélie Artis
Date de la publication : 02/07/2024
Le risque climatique est considéré comme « too big to ignore » (Garschagen et al., 2020), et vu comme le résultat d’une série d’interactions entre la société et la nature qui mènent à des extrêmes socio-environnementaux (Balch et al., 2020). De plus, son caractère incertain semble limiter l’utilisation d’un modèle climatique et d’une projection comme outil unique à la prise de décision (Hallegatte, 2009). La compréhension des stratégies d’acteurs économiques, ou autrement dit, comment les acteurs se coordonnent pour faire face à ce changement, constitue un agenda de recherche fructueux (Agrawal, 2008; Wang et al., 2013; Agrawal & Carmen Lemos, 2015). Parmi les enjeux du changement climatique, la question de la prévention et la gestion des inondations semble mériter toute notre attention. Plus précisément, le défi est de comprendre comment les acteurs économiques d’un territoire exposé s’adaptent et composent avec le dilemme développement économique-inondation. Notre communication vise à questionner la gestion du dilemme entre développement économique et inondation par les agents économiques, privés et publics, sur un territoire ayant une forte exposition au risque et une histoire de transformation de son environnement hydraulique (Cœur, 2003). En nous appuyons sur une approche abductive, nous mobilisons le concept de régime de risques (Wissman-Weber & Levy, 2018) pour qualifier les tensions entre les agents économiques et la construction d’un compromis (Renn et al., 2018). Plus concrètement, nous proposons d’étudier le régime de risques qui se stabilise autour de la station de tri et d’incinération Athanor située à la métropole de Grenoble. Ce site critique pour la collecte des déchets, l’économie circulaire, le chauffage urbain et la transition énergétique de la métropole se trouve fortement concerné par l’évolution du risque climatique de par son positionnement spatial dans une zone inondable à aléa fort. Entre le choix de maintenir le site ou de le déplacer, nous mettons en évidence un processus de transformation in situ synchronisé à des projets d’endiguement et de sécurisation structurants pour des raisons politiques, économiques, sociétales et environnementales. Il s’agit donc de caractériser une situation locale problématique, héritière de choix historiques dont la résolution éventuelle est compliquée par le changement du climat. Nous appliquons ce régime de risque au niveau d’une « scène » au sens de (Decrop et al., 2001) regroupant un ensemble d’acteurs « identifiés ou identifiables » (Decrop et al., 2001, p. 9). Dans ce cadre, l’étude des scènes peut permettre la compréhension des modalités d’évolution et de transformation. La notion de scène est pertinente pour l’étude des espaces de négociation « dont le risque est l’objet ou un des objets » (Decrop et al., 2001). Notre cas d’étude est alors une micro-scène définie comme une situation localisée présentant un enjeu d’inondation et d’industrialisation (présence d’un risque détecté ou historique, présence d’installations ou d’intérêt industriel particulier, présence de préoccupation des acteurs). Elle permet de détecter concrètement des tensions et des fragilités à la frontière entre les deux dynamiques et les choix négociés entre une multiplicité d’acteurs dans un contexte de changement climatique. Ce travail s’appuie sur une analyse de discours des principaux acteurs de cette scène, nous avons analysé le modèle de gouvernance, le modèle économique et les discours. La finalité est la mise en lumière d’un régime de risques local à la frontière entre les besoins d’adaptation et de résilience d’une part, et les ambitions de développement industriel (portés par la métropole et les entreprises) d’autre part. Nos résultats montrent que : (1) malgré la présence d’un risque inondation admis, accepté, objectivé et rendu critique par l’incertitude climatique, des effets d’interdépendance se manifestent conduisant à une immobilité critique de la station Athanor. Entre le choix de maintenir et de déplacer, un ensemble d’enjeux politiques, économiques et atténuatifs se manifeste pour privilégier une transformation située dans une zone à risque ; (2) les territoires à risques se trouvent confrontés à un chevauchement des objectifs d’atténuation climatique et des problématiques d’adaptation. Dans ce cadre, les acteurs composant le régime de risques localisé composent avec un portefeuille maigre d’options adaptatives ; (3) des effets de transformation in situ sont menés et souhaités davantage contributifs à la neutralité carbone mais aussi plus résilients qu’avant aux extrêmes socio-environnementaux.
Communication dans un congrès
- Sylvie Ollitrault
- , Adrien Estève
- , Bruno Villalba
- , Mathilde Allain
- , Simon Persico
- , Amandine Orsini
- , Lucile Maertens
Date de la publication : 02/07/2024
La ST souhaite explorer les conséquences de la prise en considération des enjeux écologiques dans nos systèmes politiques contemporains, grâce aux ressources méthodologiques et théoriques de la science politique. Deux dimensions seront ainsi privilégiées. La première examinera la dimension épistémologique. En quoi l’environnement, par ses caractéristiques spécifiques, interroge-t-il les conditions de la construction de l’enquête sociologique ? La seconde porte plus directement sur ce que l’écologie fait aux acteurs institutionnels. Comment les acteurs classiques de l’analyse politique se transforment par l’irruption et la gestion des contraintes écologiques ? Axe 1 : Étudier l’écologie. Interactions et enjeux épistémologiques. La séance souhaite interroger les effets de rétroaction engendrée par la nature même de l’objet “écologie”. Au-delà des méthodes routinisées des sciences sociales, la complexité des interactions mondes sociaux/mondes non-humains soulève-t-elle d’autres questions épistémologiques ? Quelle spécificité de l’approche méthodologique en écologie politique ? Pour aborder ces questions, le GREP a souhaité cadrer la séance autour de deux questions, notamment abordées par le travail de thèse de certains doctorant·es. La première porte sur les conditions d’accès aux terrains. Les mobilisations environnementales connaissent une recrudescence, tant dans leur régimes discursifs (comme l’urgence existentielle) que dans les répertoires d’action utilisés (de la désobéissance à la violence, le l’hyperlocalisation à la transnationalisation…), mais aussi dans les conditions de leur traitement politique et juridique. Il s’agira d’explorer les effets que les crispations des enjeux écologiques produisent sur les enquêtes de terrain (fermetures d’accès, cooptation…) : est-ce que la cause écologique est en soi une condition de difficultés d’accès au terrain ? La seconde interroge les conditions de sécurisation de l’activité de la recherche. En effet, les mobilisations écologistes font l’objet d’une juridicisation intensive (contrôle administratif, pratiques répressives…). De ce fait, l’enquêteur est confronté à des difficultés d’accès aux terrains mais aussi de sécurisation de ses données d’enquête, de la protection de ses sources, de la sécurisation des acteurs rencontrés, etc. Cela interroge aussi les conditions de publicisation des résultats obtenus (certification, vérification…). Le GREP souhaite ainsi contribuer à une réflexion collective – au-delà de la seule question écologique – sur les conditions de gestion des situations conflictuelles dans l’étude de certains terrains. Cela permettra de clarifier les conditions de protection de la recherche sur le plan institutionnel (protection de son institution, ordre de mission…) Axe 2 : Ce que l’écologie fait aux acteurs institutionnels. Cette optique a fait déjà l’objet d’interrogations (comme le processus de climatisation par exemple, les propositions portées par les sustainability transitions…). L’atelier souhaite renforcer et préciser certains effets de cette relation complexe. Il sera plus particulièrement question d’interroger les effets de cadrage réalisé par les acteurs qui participent à l’institutionnalisation de cet objet. On pourra ainsi présenter différentes stratégies d’adaptation/reformulation/ajustement des enjeux écologiques en fonction des référentiels théoriques et des pratiques professionnelles des acteurs concernés. Certaines dimensions pourront ainsi être privilégiées, comme le rapport à l’État/ rapport aux forces de l’ordre (dans la désignation des formes d’intervention légitime de l’écologie politique) ou dans l’évolution des arguments de cadrage (rapport au droit, diversification des causes mobilisées, Écologie et régimes internationaux…).
Communication dans un congrès
- Gabrielle Lecomte-Ménahès
- , Clémentine Comer
- , Renaud Bécot
- , Collectif Trois Cent Cinquante Tonnes Et Des Poussières
Date de la publication : 24/06/2024
Communication dans un congrès
- Marine Bourgeois
Date de la publication : 13/06/2024
Chapitre d'ouvrage
- Amélie Artis
- , Luciana Ribeiro
Date de la publication : 30/05/2024
Article dans une revue
- Gilles Bastin
- , Clément Bert-Erboul
Date de la publication : 30/05/2024
Journalists, it is widely admitted, are engaged in new forms of boundary work on social media platforms, seeking to uphold their influence over news dissemination. This study focuses on music festivals as a case study to examine journalists' endeavors in maintaining their authority on social media. We analyze Twitter coverage of music festivals in France during the summer of 2018, systematically collecting data from 16 festivals of varying sizes and musical genres. Through this analysis, we investigate journalists' engagement and evaluate the trading of authority with other stakeholders through mentioning practices. Our findings challenge the prevailing notion of journalists as primary arbiters of authority on social media platforms. Despite their conspicuous presence during music festivals on Twitter, journalists emerge as relatively passive participants compared to other stakeholders in the music scene. Moreover, their ability to assert or receive authority from the broader public sphere is limited. This study sheds light on the bounded nature of journalists' boundary work on social media platforms, emphasizing the evolving dynamics of authority within digital information ecosystems.
Ouvrages
- Vincent Tiberj
- , Kevin Brookes
- , Amaïa Courty
- , Anja Durovic
- , Tristan Haute
- , Romain Mespoulet
- , Simon Persico
- , Max-Valentin Robert
Date de la publication : 15/05/2024
Chapitre d'ouvrage
- Chloé Alexandre
- , Esther Hathaway
- , Simon Persico
Date de la publication : 15/05/2024
Ce chapitre tente d'expliquer le rendez-vous manqué de l'écologie lors des présidentielles françaises de 2022, en s'intéressant d'abord aux dynamiques de l'opinion publique et des médias. Il étudie ensuite la place accordée à l'environnement dans les programmes présidentiels et les positions des différents candidats, avant de s'intéresser aux conséquences électorales limitées de ces changements d'agenda.
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