Amélie Artis (photo ci-dessus), professeure des universités à Sciences Po Grenoble-UGA, est coordinatrice scientifique du projet FORESEE, aux côtés Caroline Rossi et Anna Ghimenton.
Un programme totalement aligné avec l’engagement de l'établissement sur les transitions (créations de cours transversaux en A1 et A3 sur les enjeux numériques et écologiques) et avec la participation de parcours de second cycle tels que Transitions écologiques – TE, Management et gestion des entreprises - MGE et Développement et expertise de l’économie sociales – DEES.
Alors que les connaissances scientifiques sur le climat s’accumulent depuis des décennies, les conséquences du changement climatique sont désormais une réalité vécue à une large échelle. Le projet se concentre sur cette dimension vécue, encore largement inexplorée, afin de :
Comprendre les réactions variées face aux conséquences du changement climatique, en documentant les discours, les obstacles épistémiques et l’émergence de sensibilités écologiques.
Analyser les mécanismes d’adaptation et de résilience des territoires, en explorant les dynamiques des acteurs publics, privés et associatifs, avec un accent particulier sur les territoires vulnérables.
- Repenser les fondements du contrat social, en examinant les impacts des inégalités et des injustices climatiques sur les concepts juridiques et sociaux fondamentaux.
Parmi ses initiatives phares figurent la création d’un Observatoire des inégalités climatiques et d’un Référentiel sur les conséquences du changement climatique pour guider l’action publique. FORESEE illustre ainsi le rôle central des sciences humaines et sociales dans la compréhension et l’adaptation à un monde transformé par le climat. Une initiative prometteuse pour éclairer les décisions et construire un avenir durable.
Ce projet est constitué d’un consortium de 7 partenaires institutionnels (Université de Lille, Université Lyon 3, Université Paul Valéry Montpellier, Université de Bordeaux, CNRS, INRAE) réunissant 323 chercheuses et chercheurs, 52 laboratoires pour un financement de 9 millions d’euros sur 7 ans. Il est renforcé par de nombreuses parties prenantes locales (CEA, Fondation UGA, Grec Alpes- Auvergne…), nationales (ANACT, Rossignol…) et internationales (Oxford University, MIT, Université de Stockholm).