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Cours spécialisés (CS)

Les cours spécialisés sont les seuls types de cours à être communs avec l'ensemble des étudiants et étudiants.

Présentation

Cours spécialisé (CS) ou engagement étudiant (stage, engagement associatif, tutorat FLE, service civique, module SAH)

 

Votre UE/Cours Spécialisés, Sport, Ateliers et/ou Engagement étudiant (7 ECTS), comprend la matière « Ateliers Créativité/Réactivité », obligatoire, (3 ECTS).
Les 4 autres ECTS de cette UE s’obtiennent via le sport (2 ECTS), un Cours Spécialisé obligatoire (2 ECTS), un Engagement étudiant (2 ECTS).

 

Vous pouvez donc prendre un CS+Sport ou un EE+sport, ou un CS+EE

 

Si vous choisissez sport+CS, vous n’avez qu’un seul CS Obligatoire à choisir pour cette année, que celui-ci ait lieu au semestre 1 ou au semestre 2.

 

LES INFORMATIONS SUR LES CREDITS ECTS CONCERNENT UNIQUEMENT LES ETUDIANTS FRANCAIS.

 

Cet « engagement étudiant » est susceptible d’être un : stage, engagement associatif, tutorat FLE (accompagnement linguistique des étudiants internationaux par les étudiants français), service civique ou module organisé par le Service Accueil Handicap. Pour être pris en compte, un engagement associatif suppose d’être membre du bureau ou membre actif d’une association et que l’étudiant concerné présente à un jury, dans le cadre d’une soutenance, un bilan d’activité substantiel. Les modalités de reconnaissance de cet engagement sont définies par la direction des études, après avis du CEVIE.

 

Le choix entre ces différentes options est fait dans le 1er mois de l’année et devient définitif, ce qui entraîne l’obligation pour les CS de passer l’examen terminal et éventuellement la deuxième session.

 

Vous pouvez sélectionner des Cours Spécialisés ou un Engagement étudiant pour l’UE/Epreuves Facultatives. Dans ce cas, seuls les points au-dessus de la moyenne sont pris en compte. Notez que si vous êtes inscrit à un CS ou un Engagement Etudiant facultatif, celui-ci apparaîtra sur votre relevé de note, même si vous n’êtes pas présent en cours ou lors des évaluations.

Première et troisième année

Droit administratif (Syllabus)
D. Guinard

Ce cours propose une introduction approfondie au droit administratif, ensemble de règles spécifiques encadrant l'action de l'administration publique, distinctes du droit commun. Il s'adresse aux étudiants se destinant à la fonction publique ou aux carrières juridiques. Sont abordées les grandes thématiques classiques : service public, police administrative, nature et hiérarchie des actes administratifs. Le cours traite aussi en détail du contentieux administratif, notamment la légalité des actes, la responsabilité de l’administration et surtout les procédures d’urgence, aujourd’hui centrales dans de nombreux débats de société (liberté d’expression, fin de vie, etc.). Une attention particulière est portée à l’œuvre du Conseil d’État dans l’élaboration du droit administratif. Enfin, le cours intègre des enjeux contemporains comme le droit administratif de l’environnement, invitant les étudiants à relier théorie et actualité.

 

Droit International Public (Syllabus)
L. Chan-Tung

Ce cours a pour objectif d’appréhender les éléments fondateurs du droit international public qui est, par définition, le droit applicable aux relations entre Etats. Cependant, ces derniers n’ont pas cessé depuis la naissance de la notion de l’Etat moderne de brandir le principe de souveraineté comme un « droit fondamental » de chaque Etat face à toute tentative de création d’un pouvoir international centralisé supra-étatique apte à sanctionner les Etats en cas de violation des normes internationales. Il s’agira de comprendre à la fois la complexité et la contradiction de cette branche de droit car, paradoxalement, la « non-ingérence » et « le domaine réservé », qui sont deux principes fondamentaux du droit international, demeurent à ce jour un rempart laissant à l’Etat, en tant que sujet principal de ce droit, le champ libre d’action sur son propre territoire. Aujourd’hui, le droit international public est plus fragilisé que jamais et certains internationalistes en viennent même à douter de son efficacité.

 

Enquêter par l'image (Syllabus)
O. Ihl

Ce cours d'iconographie politique propose de se familiariser avec une approche qui bouleverse les sciences sociales depuis vingt ans : les visual studies. Que ce soit en histoire, en sociologie ou en anthropologie, l'image tient une place centrale comme document et comme outil d'analyse, qu'il s'agisse de peinture, de sculpture, de photographie, de cinéma, de vidéo... Cet enseignement se propose à partir de cas pratiques d'en explorer les usages de nos jours comme hier. Qu'est-ce qu'une image ? Comment la regarder ? Que peut-elle nous apprendre, en particulier sur certains fonctionnements du politique ?

 

Gouvernance et grands enjeux urbains (Syllabus)
J. Bouyat

Plus de la moitié des habitants de la planète vit désormais dans les villes. L’urbain est devenu le cadre dominant des pratiques et des relations sociales au sein duquel les conflits se régulent et les politiques publiques se construisent. Au côté de l’espace national, les villes et les métropoles se sont imposées comme une échelle clé pour comprendre et agir sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de notre temps. Les acteurs urbains, qu’ils soient élus, bureaucrates ou acteurs économiques, s’efforcent de leur donner du sens et d’y répondre par des propositions politiques. Cette relocalisation du politique donne lieu à une politisation sans précédent des grands choix stratégiques pour les villes. Ce cours spécialisé traite des grandes transformations des villes européennes sous l’effet de la globalisation, des mutations des systèmes productifs, de l’européanisation et de la recomposition des Etats. Il propose un regard de sociologie politique sur la gouvernance et les politiques urbaines. Les réflexions qui y sont menées portent sur les recompositions de l'Etat et de ses rapports avec les villes, les transformations économiques et sociales des territoires, ainsi que les évolutions des formes de mobilisation politique et de production des politiques urbaines. Ces questions sont abordées à partir d'une série de grands enjeux socio-urbains et des politiques menées dans les villes européennes pour y répondre. Sur des thématiques définies, le cours combine la lecture de textes scientifiques contemporains et la présentation de cas d’études précis, tirés de différents secteurs de politiques urbaines, dans différents pays, régions et villes. Il s’agira de les discuter et de les questionner à partir des outils théoriques des « urban studies ».

 

Histoire des idées politiques (Syllabus)
O. Ihl

Ce cours d’histoire des idées politiques propose de se familiariser avec certaines œuvres (Locke, Rousseau, Montesquieu, Tocqueville, Péguy, Foucault, Lefort...) et certains courants de pensée (l’utilitarisme, le libéralisme, le romantisme, le nationalisme...) qui constituent la trame de nos débats contemporains. Le fil directeur de cet enseignement sera de comprendre comment la raison politique s’est émancipée, depuis la fin du XVIIIème siècle, des puissances et des tutelles de la tradition. Quelle place occupe-t-elle de nos jours dans un monde marqué par la montée des inégalités sociales, le développement des migrations mais aussi par la redéfinition du lien existant entre l’homme et les autres espèces vivantes. C’est l’occasion de renouer avec la force des grands textes pour interroger le rôle des idées en histoire. Qu’est-ce qui fait qu’un écrit devient une œuvre ? Quels rapports peut-on établir entre texte et contexte ? La notion d‘auteur est-elle une illusion ?

 

Les élections en France (Syllabus)
F. Gougou

La séquence électorale inattendue de 2024, qui s’est étirée des européennes du 9 juin aux deux tours des législatives les 30 juin et 7 juillet, a créé de fortes turbulences dans la vie politique française. Pour un bon nombre d’observateurs, la compétition politique française est actuellement dans une phase de grande instabilité. Ce n’est pas ce que mes recherches montrent. La réélection d’Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle de 2022 et la compétition à trois qui semble désormais mettre aux prises la gauche, le centre et la droite radicale ont confirmé que la France est entrée dans un nouveau monde politique. Il reste à préciser ce que cela signifie.
Dans ce cours spécialisé, je partagerai avec vous des clés de compréhension des évolutions électorales et partisanes sous la Cinquième République. Tout en restant résolument en prise avec les dynamiques les plus récentes, en particulier les élections de 2024, je présenterai les grands moments de l’histoire électorale française depuis 1958. Je ferai des incursions sur les élections locales, mais ma perspective prioritaire sera du côté des scrutins d’enjeu national – présidentielle, législatives, référendums.
Ce cours s’adresse aussi bien à celles et ceux qui n’ont jamais fait d’analyse électorale qu’à celles et ceux qui ont déjà des connaissances sur les élections et le vote. Au-delà du cas de la France, mon objectif est de montrer qu’une partie des changements récents du paysage politique dans notre pays (baisse de la participation électorale, effondrement des partis de gouvernement, progression de la droite radicale, recompositions de la gauche, etc.) renvoie à des tendances de long terme qui traversent l’ensemble des démocraties libérales occidentales.
 

Les pays d'Europe centrale et orientale (Syllabus)
S. Lemasson

Ce cours analyse la place croissante des pays d’Europe centrale et orientale (PECO) dans l’Union européenne. Longtemps considérés comme périphériques en raison de leur adhésion tardive et de leur absence dans la construction initiale de l’UE, ces États sont désormais devenus des acteurs centraux dans les institutions européennes, notamment depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Le cours examine leur influence sur des dossiers majeurs comme la défense, l’énergie, la politique migratoire et les enjeux mémoriels. Il explore comment leur héritage historique, leur positionnement géopolitique et leurs choix stratégiques, entre atlantisme affirmé et relations avec la Russie, redéfinissent les équilibres européens. Le cours revient d’abord sur les singularités historiques des PECO, puis sur l’évolution de leur intégration communautaire, et enfin sur leur rôle dans le processus décisionnel européen, avec un focus particulier sur la Pologne, la Hongrie et les États baltes.

 

Images of war, war of images (Syllabus)
F. Petiteville

La guerre est une expression de violence organisée à laquelle les populations civiles peuvent rarement échapper. Le massacre massif de civils dans les guerres est interdit par l’éthique traditionnelle de la « guerre juste » ainsi que par le droit international humanitaire. Cependant, cette question controversée reste souvent théorique. Elle devient moins abstraite lorsqu’elle s’appuie sur des images, des photos et des documentaires largement diffusés dans toutes les guerres contemporaines. Ce cours, composé de 9 séances, repose précisément sur l’hypothèse que les émotions visuelles sont nécessaires pour prendre conscience de l’immoralité fondamentale des actes violents visant les civils pendant la guerre. Les séances sont basées sur le visionnage collectif (étudiants et professeur en classe) de documentaires portant sur les grandes guerres contemporaines : Vietnam, Bosnie, Irak, Afghanistan, Syrie, Ukraine et Gaza. Chaque étude de cas est d’abord introduite par le professeur afin d’en fournir le contexte géopolitique. Ensuite, le visionnage du documentaire est suivi d’un débat dirigé par le professeur sur les arguments de la théorie de la guerre juste et du droit international humanitaire.

 

Moyen Orient: Etats, autoritarisme et recompositions politiques après 2011 (Syllabus)
P. Droz-Vincent

Ce cours analyse les transformations politiques amorcées en 2010-2011 et en 2019 au Moyen-Orient, en soulignant leurs limites et le faible gain démocratique obtenu. Les premières séances offrent des repères historiques et politiques pour tous les étudiants. Ensuite, le cours aborde l’autoritarisme, caractéristique des régimes de la région, y compris en période de transition. Il examine les contestations, notamment islamistes, et les résistances sociales. La dernière partie se concentre sur les mouvements protestataires nés dans les années 2010, en étudiant les trajectoires contrastées de pays comme la Tunisie, l’Égypte, la Syrie, ainsi que les cas récents de l’Algérie et du Soudan.

 

Relations internationales, entre conflictualité et tentatives d'ordonnancement (Syllabus)
P. Droz-Vincent

Organisé autour de grands thèmes, de façon à pouvoir intégrer ceux qui n’ont jamais abordé les RI, ceux qui débutent les RI tout comme ceux qui recherchent un approfondissement en RI. Les thèmes sont aussi adaptés selon l’actualité. Logiques de puissance, USA en RI, montée de nouveaux acteurs, Chine en RI, Russie en RI. Guerres classiques, transformations des guerres et guerres civiles, retour de la guerre en Europe? Idées, idéologies, transformation des RI par la démocratie, politique étrangère US. Intervention et RI, ONU ou intervention unilatérale, des néo-conservateurs en Iraq, à l’Afghanistan, à la Libye ou à la Syrie. Nouveaux acteurs en RI, Ongs dans la guerre et la pacification. Juridicisation des RI, justice internationale et transitionnelle. Fractures religieuses, fragmentation identitaire du monde.

 

Politiques culturelles : le « modèle » français à la lumière des comparaisons internationales (Syllabus)
L. Marx

L’action des pouvoirs publics dans le domaine des affaires culturelles est souvent vue comme un projet de rassemblement du plus grand nombre dans la connaissance et l’admiration aussi bien du patrimoine historique commun que de la création contemporaine. Elle peut aussi apparaître comme une forme culturelle de l’État Providence qui proposerait d’élargir l’accès aux œuvres et services culturels dans une perspective globale d’égalisation des conditions. L’objet de ce cours est de mettre à distance cette idéologie des politiques culturelles. Il s’agira au contraire de montrer que dans ce domaine, comme dans d’autres secteurs des politiques publiques, l’action des pouvoirs publics est le produit des interactions entre acteurs et groupes sociaux. L’histoire et l’analyse de la période contemporaine montrent en effet que ce champ d’intervention est un espace de luttes matérielles et symboliques puissantes. Les évolutions observables ne sont pas seulement le fruit d’une évolution des idées mais aussi le résultat de rapports de forces entre des groupes porteurs de visions différenciées du rôle des pouvoirs publics à l’égard des questions culturelles. Des exemples de différents secteurs artistiques (musées, musique, cinéma, livre, grandes institutions, etc.) seront examinés au fil du cours, ainsi que les enjeux touchant à l’éducation culturelle et artistique et aux métiers de la culture.

 

Gender, Sexuality and Politics (Syllabus)
N. Ouedraogo

Today’s gender issues are numerous and varied and their political impact widespread. They lead to controversy in private and public contexts, and provide an intersectional concern through which social inequalities can be re-assessed. In this course, different angles will put forward the impact of gender on public policies as well as underline the hierarchy of masculine and feminine stereotyped representations and the impact of biological difference beliefs. The course will provide historical landmarks to help grasp the deconstruction of sex-differences, and will explore some of the queer literature in this field. The course will show how the notion of gender pervades diverse social and political contexts: education (schools, universities, popular education), language policy, the media, art and culture. It will focus on fundamental concepts such as that of “empowerment”, without forgetting recurring issues like prostitution, abortion, violence against women, here and elsewhere in the world…

 

Geoeconomics of international security (Syllabus)
F. Coulomb

En 2013, la cyberguerre (et donc l'espionnage économique) a été placée au premier rang des menaces pesant sur la sécurité des États-Unis par l'administration américaine, face au risque terroriste. Cela témoigne de la multiplicité des enjeux actuels de la sécurité internationale, qui ne peuvent plus être envisagés uniquement sous l’angle politique et militaire, comme à l’époque de la guerre froide. L’économie est désormais au cœur des questions de sécurité. La sécurité nationale implique la protection des technologies stratégiques, la sécurisation des approvisionnements en matières premières, la lutte contre l'espionnage économique, etc. Par ailleurs, de nombreux conflits passés et contemporains peuvent être analysés sous un angle économique : quels sont les déterminants économiques des guerres civiles ou des interventions extérieures ? Quels sont les bénéfices économiques des guerres, de l’augmentation des budgets de défense, de la recherche et du développement militaires ? Quelles sont les stratégies des grandes entreprises multinationales de l’armement ? Quels pays sont les plus grands exportateurs d’armes et vers quelles destinations ? La logique économique est-elle à l’origine de la privatisation croissante de la sécurité, avec la prolifération des sociétés militaires privées et le recours accru aux mercenaires dans les conflits ? Plus que jamais, dans une économie mondialisée où les budgets de défense (hors Europe) sont en hausse depuis la fin des années 1990, l’économie se trouve au centre des enjeux sécuritaires.

 

International security challenges, ancien nom: Geopolitics (Syllabus)
D. Deschaux-Dutard

Ce cours vise à initier les étudiants aux principales questions soulevées dans le domaine de la sécurité internationale dans le contexte multipolaire contemporain. Il se concentre sur la compréhension des grands enjeux liés aux problématiques de sécurité internationale ainsi que des acteurs impliqués. Il repose sur une approche pluridisciplinaire combinant relations internationales, science politique et sociologie internationale. Les séances combineront aspects théoriques et études de cas. Une première partie sera consacrée à l’analyse théorique de la sécurité internationale, allant des théories classiques aux approches critiques. Une deuxième partie proposera une analyse des principaux acteurs impliqués dans les défis actuels de la sécurité internationale (États, organisations internationales, ONG, sociétés militaires privées, etc.). La troisième et dernière partie explorera certains enjeux contemporains de la sécurité internationale tels que les cybermenaces, la technologisation des conflits armés ou la guerre asymétrique.

 

The Postcolonial Anglophone World (Syllabus)
R. Ivermee

Ce cours porte sur l’effondrement de l’Empire britannique au cours du XXe siècle et l’émergence des États-nations anglophones qui l’ont remplacé en Asie, en Afrique, dans les Caraïbes et ailleurs. Dans un premier temps, nous étudierons les racines de la sphère anglophone moderne pendant la période de domination mondiale de la Grande-Bretagne, avant d’analyser l’affaiblissement de l’hégémonie britannique et l’acquisition de l’indépendance politique par différents pays. L’attention se portera ensuite sur la période postcoloniale, en examinant comment des pays comme l’Afrique du Sud et l’Australie se sont développés depuis leur indépendance. L’accent est mis sur la manière dont chaque pays a cherché à se définir, à travers des processus de construction nationale et de création de nouvelles identités, en sortant de l’ombre de la domination coloniale. Les continuités et les ruptures entre les périodes coloniale et postcoloniale seront analysées.

Initiation au journalisme (Syllabus)
S. Plas

Ce cours propose une initiation au journalisme à travers la découverte du paysage médiatique français, des grands principes déontologiques qui encadrent la profession et des principaux formats journalistiques. Il combine des apports théoriques avec une introduction pratique à l’écriture journalistique, accompagnée d’un suivi régulier. En fin de semestre, une préparation aux concours des écoles de journalisme est prévue, incluant la constitution du dossier, l’entraînement aux épreuves écrites et orales, afin d’aider les étudiants à se projeter dans une démarche professionnelle.

 

La construction de l’État dans les pays du printemps arabe (Syllabus)
J. Sayah

Au Maghreb comme au Machrek, les récentes révolutions constituent une séquence historique d’une grande importance. Elles ont permis aux peuples, dans certains cas, de rompre avec les anciens régimes et dans d’autres de subir la terrible violence de la contre-révolution. Peu importe le résultat, cet évènement est l’origine d’un bouleversement politico-juridique considérable. En effet, des nouveaux régimes sont nés alors que d’autres luttent pour ne pas mourir. Cette nouvelle donne ne cesse d’alimenter interrogations et réflexions.
Cet enseignement va se consacrer à l’étude et à l’analyse de cette nouvelle configuration aussi bien dans sa dimension juridique, politique que géopolitique, ce qui impliquera un retour sur les formes et les pratiques institutionnelles des anciens régimes. Et c’est cette pluralité et cette diversité que nous chercherons à saisir et avec elles toutes les différenciations des processus d’évolutions de ces régimes.

 

Petit guide de survie au travail (Syllabus)
L. Labrot

Ce cours vise à préparer les étudiants à leur entrée dans le monde du travail, auquel l’université les a peu exposés. Il aborde les connaissances de base nécessaires pour comprendre les droits et devoirs des salariés, publics ou privés, décrypter une fiche de paie, ou encore envisager la création de son propre emploi. Le cours propose une introduction aux grands thèmes du travail : histoire du salariat, droit du travail, protection sociale, syndicalisme, fonctionnement et création d’entreprises, carrières publiques, compétences, validation des acquis de l’expérience, et responsabilité sociale des organisations. Après des séances introductives, les étudiants peuvent orienter le contenu vers les thématiques qu’ils souhaitent approfondir, via des interventions de professionnels, des projections ou des travaux pratiques. Ce cours transversal s’adresse à tout étudiant souhaitant mieux comprendre les réalités actuelles du monde professionnel en France.

 

Communication de crise (Syllabus)
C. Chaussinand

Dans ce cours sur la communication et la gestion de crise, nous explorerons les éléments clés pour identifier les déclencheurs d'une crise et les différentes étapes de sa gestion. Vous apprendrez à construire un écosystème de veille pour être prêt à réagir rapidement, à planifier des scénarios de crise et à anticiper les réactions des médias et des influences. En acquérant des méthodes de gestion de crise, vous serez en mesure d'analyser, critiquer et développer des stratégies de communication efficaces pour gérer les situations critiques avec empathie et clarté. Les objectifs pédagogiques sont les suivants : Identifier les déclencheurs d’une crise ; Identifier les différentes étapes d’une gestion de communication de crise ; Construire un écosystème de veille, afin d’être en état d’alerte ; Planifier un scénario de crise ; Mémoriser et appliquer les étapes et méthodes d’une stratégie d’anticipation médias/influences ; Acquérir et reproduire les méthodes de gestion d’une crise ; Analyser et critiquer une gestion de crise ;Collecter les éléments permettant d’établir un état des lieux et les conséquences de la crise ; Développer une stratégie de communication de crise.

 

Othering and State Institutions (Syllabus)
J. Bouyat

Ce cours propose une introduction comparative globale à l’étude politique des formes d’altérisation soutenues par l’État, en mettant particulièrement l’accent sur le racisme, la xénophobie et le sexisme. Il s’appuie sur des recherches théoriques et empiriques interdisciplinaires en sciences sociales – principalement en science politique, histoire, sociologie, anthropologie et géographie – afin d’analyser divers processus d’altérisation et d’offrir une perspective à la fois historique et contemporaine sur le rôle des institutions étatiques dans la « fabrication et la déconstruction de l’Autre ». Adoptant une approche comparative, le cours met en lumière les similitudes et les différences de ces processus à travers divers contextes, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique. Ce faisant, il vise à décentrer le regard des dynamiques familières aux étudiants et à les former aux méthodes de la politique comparée appliquées à l’étude de l’altérisation.

 

Economic Globalization : successs and pitfalls (Syllabus)
F. Coulomb

Depuis près d’un demi-siècle, le processus de mondialisation économique a profondément transformé les économies nationales et les relations internationales. La crise financière déclenchée en 2008 a amplifié les critiques à l’égard de la finance mondiale, étroitement liée à l’interdépendance croissante des échanges commerciaux à l’échelle globale. Les évolutions politiques récentes dans plusieurs régions du monde laissent entrevoir une tendance au retour du protectionnisme et de l’interventionnisme, tandis que le modèle de l’État-providence est remis en cause dans les pays industrialisés et que les inégalités s’accentuent. Les institutions internationales et les accords régionaux censés libéraliser l’économie mondiale sont en crise (OMC, UE…). D’un autre côté, la mondialisation a permis à de nombreuses régions du monde de sortir du sous-développement, de stimuler la production mondiale et de faire baisser les prix. Les firmes multinationales ont été le moteur de ces transformations, en favorisant la division internationale des processus de production ainsi que la diffusion des technologies et du savoir-faire. Mais leur tendance à échapper à l’impôt par l’évasion fiscale, ainsi que leur quête de profit ayant conduit à des restructurations et des délocalisations, les a placées sous le feu des critiques. Ce cours porte sur l’ensemble de ces dimensions de la mondialisation économique et financière : le rôle des firmes multinationales, les accords régionaux, les institutions internationales, le commerce mondial, les investissements directs étrangers, les marchés financiers… afin de mieux comprendre les enjeux politiques et économiques contemporains.

 

Interest groups and collective action in EU (Syllabus)
S. Saurruger ou remplaçant

L’objectif de ce cours est d’étudier l’organisation et le fonctionnement des groupes d’intérêts publics et privés (tels que les syndicats, ONG, organisations patronales, entreprises et mouvements sociaux) au sein de l’Union européenne. Nous examinerons à la fois la création de ces groupes ainsi que leurs modes de fonctionnement internes et externes. Les intérêts publics et privés contribuent à la production, à la définition et surtout à la perception des enjeux dans les processus d’élaboration des politiques de l’Union européenne. Ce cours cherchera à répondre aux questions suivantes : qui est représenté par les groupes d’intérêts au niveau européen ? Qui intervient dans les processus de mise à l’agenda de l’UE ? Comment les problèmes émergent-ils et sont-ils cadrés par les groupes d’intérêts dans l’espace européen ? Et enfin, les groupes d’intérêts représentent-ils un danger ou une force pour le système démocratique européen ? En partant d’une approche conceptuelle et théorique, en analysant les groupes d’intérêts à la fois comme notion et comme acteurs dans les systèmes politiques comparés, nous aborderons dans un second temps plusieurs études de cas.

 

Politics and the environment (anciennement Environmental politics) (Syllabus)
E. Hathaway

Ce cours propose une analyse critique des réponses apportées par les individus, les sociétés et les gouvernements à la complexité socio-écologique engendrée par la crise environnementale mondiale. Alors que les effets du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité s’intensifient, les démocraties occidentales intègrent de plus en plus les enjeux écologiques dans leurs politiques, tout en faisant face à des vulnérabilités croissantes. Le cours explore l’idéologie de l’écologisme, née en réaction à ces crises, et s’intéresse aux mouvements sociaux et partis politiques verts qui remettent en question les fondements des économies industrialisées. Il est structuré en deux parties : la première est consacrée aux idées et concepts clés de l’écologisme ; la seconde examine les acteurs, événements et institutions qui façonnent la politique environnementale à l’échelle nationale et internationale. L’objectif est de comprendre comment l’environnement devient un enjeu politique structurant dans les démocraties contemporaines.

 

Women, Power, and Representation (Syllabus)
E. Hathaway/A Richard

Ce cours interdisciplinaire introduit à l’étude de la représentation genrée dans les institutions de pouvoir, en s’appuyant sur la théorie féministe et des recherches en sciences politiques et en études des médias. Il examine l’évolution de la représentation des femmes et le rôle du genre dans le journalisme et la politique, en se concentrant sur les démocraties occidentales. Malgré les avancées, l’accès des femmes aux sphères de pouvoir reste inégal, et des normes genrées persistent dans les pratiques institutionnelles. Le cours analyse comment le genre façonne la représentation inégale des femmes et comment les récentes avancées remettent en question nos conceptions du pouvoir. Il interroge aussi les mécanismes d’accès des femmes au pouvoir, l’évolution des institutions, et la manière dont elles participent à la construction de normes genrées.

 

History of Modern India (Syllabus)
R. Ivermee

Ce cours explore l’histoire de l’Inde moderne, depuis la période de la domination coloniale britannique (le « Raj ») jusqu’à la République de l’Inde actuelle. L’accent est mis sur la manière dont l’Inde a été définie, d’abord comme un espace géographique et politique sous la domination coloniale, puis, à partir de la fin du XIXe siècle, comme une nation, avec le début du mouvement nationaliste indien. Les idées et l’influence de figures clés du nationalisme indien, comme le Mahatma Gandhi et Jawaharlal Nehru, sont examinées, notamment leur adhésion à la diversité religieuse, ethnique et linguistique du pays. Une question centrale du cours est de comprendre pourquoi, lorsque l’indépendance politique est enfin arrivée en 1947, l’Inde a été divisée, avec la création de deux États indépendants – l’Inde et le Pakistan. Les deux dernières séances portent sur la création de la République indienne et son évolution depuis 1950. Dans quelle mesure la vision de l’Inde portée par les premiers leaders nationalistes comme Gandhi et Nehru perdure-t-elle aujourd’hui ?

 

Les terres australes et antarctiques françaises, territoire français d’exception(s) (Syllabus)
F. Bonnefoy

Les Terres australes et antarctiques françaises sont un territoire français « du bout du monde » constituant une collectivité sui generis, créée par la loi du 6 août 1955.  Les TAAF, souvent connues par les navigateurs et les explorateurs pour leurs paysages et leur faune d’exception, sont pour autant méconnues du grand public. Seul territoire français sans population permanente, seul territoire français aussi éparpillé et vaste - s’étendant de l’océan Indien à l’Antarctique -  cette collectivité est de fait un territoire d’exceptions, que ce soit sur le plan juridique, politique, administratif, économique, environnemental ou bien encore opérationnel. Cette identité particulière place les TAAF à la croisée de multiples enjeux, locaux, nationaux, internationaux et planétaires. Cet enseignement permettra d’aborder ces spécificités et d’analyser la place des TAAF dans leurs différents écosystèmes : Histoire et géographie, Enjeux économiques, Enjeux géopolitiques, Enjeux environnementaux, Enjeux scientifiques 

 

El nacionalismo más allá de los Estados (Syllabus)
F. Frasque

Les théories sur le nationalisme et sur la construction des imaginaires nationaux ont été le plus souvent établies dans le contexte de l’État-nation moderne, où la communauté nationale se confond avec les sujets de l’État. Cependant, la multiplication des mouvements régionalistes et/ou indépendantistes dans les différents pays d’Europe, d’une part, et la montée en puissance des institutions supranationales, d’autre part, invitent à réinterroger aujourd’hui l’association désormais classique entre État et nation. Existe-t-il des formes de nationalisme au-delà de l’échelon étatique ? En quoi nous appellent-elles à réviser notre appréhension du nationalisme ? Et quels sont les concepts utiles pour analyser les dynamiques sociales et politiques qui président à la formation de la « communauté imaginée » qu’est la nation ?
Le monde hispanophone constitue un laboratoire idéal pour étudier ces évolutions. D’un côté, l’Espagne est un territoire marqué par un profond débat quant à son caractère plurinational. En Catalogne, au Pays basque, ou encore en Galice, des nationalismes dits périphériques cohabitent plus ou moins pacifiquement avec le nationalisme espagnol. D’un autre côté, l’Espagne est traversée par les questions liées à l’existence de « communautés imaginées » supra-étatiques, pas seulement parce qu’elle est membre de l’Union européenne, mais parce que ses dirigeants revendiquent et entretiennent un lien privilégié avec les pays de langue castillane, anciennes colonies espagnoles, notamment célébré lors du « jour de l’hispanité » – un jour férié particulièrement contesté par les mouvements décoloniaux. Les individus hispanophones sont ainsi nombreux à vivre des situations de concurrence nationale, où plusieurs récits nationalistes s’offrent à eux.
Après une introduction sur les principales théories du nationalisme, ce cours spécialisé explorera cette question aux échelles étatique, infra-étatique et supra-étatique dans le contexte du monde hispanophone. Au-delà des variations d’objets thématiques, chaque séance sera aussi l’occasion d’aborder les vecteurs de la construction de l’identité nationale : célébration de mythes fondateurs plus ou moins récents, éloge de la résistance à l’oppression, usage du sport, impact de la lutte armée, etc… 

 

  • Un cours spécialisé (CS) facultatif choisi parmi des enseignements dispensés à Sciences Po Grenoble - UGA = L’étudiant peut choisir des enseignements facultatifs qui peuvent concerner :  
  • Les Cours Spécialisés (CS) proposés à Sciences Po Grenoble - UGA.
  • Une troisième langue vivante dispensée à Sciences Po Grenoble - UGA, si les effectifs le permettent ou dans un autre établissement du supérieur (le financement dans ce cas est à la charge de l’étudiant).
  • Un engagement étudiant.
  • Les points au-dessus de 10/20 obtenus dans le cadre des épreuves facultatives sont affectés au total global des points permettant de déterminer la moyenne générale de l’année calculée sur 60 crédits.

 

Les examens de la 1ère année

Document en cours d’actualisation

 

Passage en deuxième année

Pour être déclaré admise ou admis en 2ème année, l’étudiant doit obtenir 60 crédits. Ces crédits se répartissent de la manière suivante :

  • 7 notes de cours fondamentaux (7 x 3 crédits = 21 crédits) ;
  • 6 notes de conférence de méthode (6 x 4 crédits= 24 crédits) ;
  • 2 notes de conférences de méthodes de langue étrangère (2 x 4 crédits = 8 crédits) ;
  • 1 note de sport (2 crédits) et et 1 note de CS (2 crédits) ou 1 note d’engagement étudiant (4 crédits)
  • validation des ateliers (3 crédits).

Contact pour les étudiantes et étudiants internationaux

Franck Petiteville
Directeur des relations internationales
Mél : franck.petiteville@sciencespo-grenoble.fr


Anna Jeannesson
Chargée de mission mobilité entrante et sortante
Mél : anna.jeannesson@sciencespo-grenoble.fr
 

Sandrine Vernet
Directrice administrative du service des relations internationales – Coordinatrice du programme Erasmus+
Mél : sandrine.vernet@sciencespo-grenoble.fr


Antoine Daval
Coordinateur de la mobilité étudiante entrante à Grenoble
Mél : incomingmobility@sciencespo-grenoble.fr


Corine Braud
Coordinatrice de la mobilité étudiante sortante vers nos partenaires
Mél : outgoingmobility@sciencespo-grenoble.fr


Rodolphe Ortuno
Coordinateur des aides financières à la mobilité sortante
Mél : boursesinternationales@sciencespo-grenoble.fr


Mathis Trevisanuto
International Project Manager
Mél : mathis.trevisanuto@sciencespo-grenoble.fr