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SIMON GODARD

MAITRE DE CONFERENCES

Domaines de recherche

  • Histoire du communisme
  • Histoire de l'europe
  • Histoire de l'économie
  • Histoire des sciences sociales

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MAITRE DE CONFERENCES

Responsabilités


  • Membre permanent du comité de pilotage du Centre Interdisciplinaire d'Etudes et de Recherches sur l'Allemagne (CIERA)

  • Evaluateur externe d'articles scientifiques

  • Référent Handicap

Cours

  • Histoire et civilisat mondes modernes,contemp

Programmes et contrats en cours

Histoire et civilisat mondes modernes,contemp

Publications

Article dans une revue

  • Simon Godard
Date de la publication : 07/02/2024

Dans les années 1980, l’URSS est une entité politique multiscalaire, à la fois simple État et superpuissance de guerre froide. L’interaction entre ces deux espaces de projection (national et transnational) met en jeu la capacité des institutions – étatiques et partisanes – soviétiques à configurer la doctrine de l’internationalisme socialiste. Celle-ci, au sens foucaldien du terme, fonctionne comme un double système de contrainte : elle lie l’URSS à un discours particulier, qui lui donne en retour un pouvoir sur les membres du bloc socialiste qui le reçoivent. La réforme de la gouvernance économique de l’URSS avec la Perestroïka doit donc être pensée dans l’impact qu’elle a sur les démocraties populaires autant que dans l’effet retour que cette évolution des principes économiques du socialisme à l’échelle du bloc a sur l’URSS. Cet article s’intéresse à la façon dont l’organisation de coopération économique multilatérale des États socialistes, le CAEM, devient un agent d’une production transnationale de la réforme économique du socialisme dans les années 1980, qui échappe en partie à l’URSS, tout en influençant politiquement et économiquement les marges de manœuvre de celle-ci dans ses propres réformes. L’impossible décorrélation entre principes de rationalité de la gouvernance soviétique à l’échelle de l’URSS et gouvernementalité socialiste de l’économie-monde, construite depuis 1949 à l’échelle du bloc de l’Est, éclaire alors la dimension transnationale des réformes soviétiques des années 1980, dont la mise en œuvre locale ne peut s’affranchir d’une compréhension de leur mise en débat à l’échelle internationale.

Chapitre d'ouvrage

  • Simon Godard
Date de la publication : 01/11/2022

Article dans une revue

  • Simon Godard
Date de la publication : 22/06/2022

Article dans une revue

  • Simon Godard ,
  • Pascal Bonnard ,
  • Frédéric Zalewski
Date de la publication : 01/01/2022

Entretien [réalisé par Pascal Bonnard et Frédéric Zalewski, <i>Revue d’études comparatives Est-Ouest</i>, N° 2021/2], avec Simon Godard auteur d'une thèse en histoire contemporaine, intitulée "Construire le "bloc'' par l'économie. Configuration des territoires et des identités socialistes au Conseil d'aide économique mutuelle (CAEM), 1949-1989" (soutenue en 2014) "Ses travaux portent sur l'histoire du communisme, la sociohistoire de l'économie, l'histoire de l'Europe, la construction et la circulation des savoirs économiques et l'analyse des réseaux transnationaux. Dans cet entretien, il revient de manière comparative sur les dynamiques de désintégration qui se produisent en Union soviétique et Europe centrale et orientale dans les années 1980 et qui culminent avec l'effondrement de l'URSS en 1991. Il montre notamment en quoi l'histoire du CAEM permet, d'une part, d'éclairer les logiques d'institutionnalisation et d'acculturation qui ont cours même dans des conditions aussi spécifiques que celles de cette organisation, si tributaire de la guerre froide, et, d'autre part, de mettre en perspective les processus d'intégration à oeuvre sur le continent européen, avant comme après 1991.

Ouvrages

  • Simon Godard
Date de la publication : 06/05/2021