Chaire « Société algorithmique » portée par Gilles Bastin dans le cadre du projet « MIAI Grenoble Alpes »

Chaire Gille Bastin

 

« Le projet grenoblois « MIAI@Grenoble Alpes » a été sélectionné par le gouvernement français pour accueillir un institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle – 3IA,  avec un budget de 18,5 millions d’euros par an pendant 4 ans.
Dans ce cadre, Sciences Po Grenoble est représenté par la Chaire « Société algorithmique » portée par Gilles Bastin, professeur de sociologie (Sciences Po Grenoble/Pacte).

 

Le projet MIAI (Multidisciplinary Institute in Artificial intelligence)

Ce projet vise à conduire des recherches au plus haut niveau en intelligence artificielle, à proposer des enseignements attractifs pour les étudiants et les professionnels de tous les niveaux, à soutenir l’innovation dans les grandes entreprises, les PMEs et les startups et enfin à informer et interagir avec les citoyen.ne.s sur tous les aspects de l’IA.

 

Chaire « Société algorithmique » portée par Gilles Bastin

La société connaît depuis quelques années un important tournant algorithmique. Sur le marché du travail ou dans l’espace public, des algorithmes prennent petit à petit la place des règles institutionnelles ou des routines organisationnelles pour décider du devenir des individus ou de leurs opinions. Dans d’autres univers comme l’hôpital, les villes, les médias ou les tribunaux, les algorithmes cohabitent de plus en plus avec des médecins, des aménageurs, des journalistes ou des juges.

La chaire « Société algorithmique » du futur MIAI de l’Université Grenoble Alpes étudiera ce tournant à l’aide de méthodes classiques des sciences sociales comme l’observation de terrain, l’analyse de carrières et de réseaux ou l’entretien avec celles et ceux qui travaillent avec des algorithmes sur les différents terrains qui intéressent les participants à ce programme de recherche. Elle s’intéressera aussi à celles et ceux qui produisent les algorithmes, les alimentent en données et leur imaginent une utilité sociale.

La chaire proposera aussi des analyses et des expérimentations sur les effets de réduction algorithmique de la diversité des points de vue dans la sphère publique et médiatique en collaboration avec des partenaires tels que l’AFP et Le Monde.

Elle contribuera enfin au débat public sur l’intelligence artificielle en proposant à Sciences Po Grenoble et CitizenCampus des cours et des séminaires visant à tisser des liens sur ces questions entre les étudiants en sciences sociales et en informatique de l’Université Grenoble Alpes.

  • La chaire « société algorithmique » associe plusieurs collègues dans le domaine des sciences sociales (Vincent Bullich, Nicolas Douay, Laurence Dumoulin, Séverine Louvel, Emmanuel Marty) mais aussi de l’informatique ou des mathématiques appliquées (Sylvain Bouveret, Paolo Frasca, Patrick Loiseau, Kavé Salamatian). »

 

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